(Version en chantier juillet 09)
I. SYNTHÈSE
(1) CONTENU
(2) TECHNIQUE
(3) DISCOURS
(4) À QUOI CA SERT?
II. QUESTIONS POUR UN CHAMPION
(1) CE QUE L'ON SAIT AU GYMNASE
(2) CE QUE L'ON VOUDRAIT SAVOIR
III. RÉPONSES ET EXEMPLES DES ÉLÈVES
I. SYNTHÈSE
Voyons quatre chapitres: (1) CONTENU: Quels sujets faut-il étudier en cours d'histoire? Faut-il les étudier dans un certain ordre? Peut-on étudier un sujet de 1800 si l'on n'a pas, avant, étudié les sujets 1700? Mêmes questions pour l'espace. (2) TECHNIQUE/SCIENCE: Quelles sont les techniques de l'historien? Cette question me semble la plus importante. (3) DISCOURS: L'histoire transforme notre manière de percevoir la société et nous-mêmes, elle influence notre discours (notre manière de communiquer). (4) À QUOI CA SERT?
(1) CONTENU
Quels sujets? Réponse: Toute l'histoire de tous les mondes en général et en particulier, c'est-à-dire des milliards de sujets. En réalité, on ne traite que quelques sujets nationaux et internationaux, toujours les mêmes, et tous proches de "nous" (dans notre cas, des sujets qui mettent en valeur les puissances européennes, surtout par rapport à la France, ou, depuis 1945, qui expriment notre nouvelle philosophie de l'histoire). La question des sujets (quels sujets?) et de l'ordre dans lequel il faudrait les étudier est un des sujets principaux de l'histoire.
Donc, contenu, "les sujets classiques".
Étude de certains concepts (p. ex. Etat-nation, propagande, opinion publique, lutte des classes, marché, révolution, esclavage, etc.)
L'activité intellectuelle de type histoire.
(2) TECHNIQUE
Quelle partie des sciences humaines l'histoire enseigne-t-elle?
"Gestes" de l'historien: QUELQUES TECHNIQUES MENTALES UTILISÉES PAR LES HISTORIENS, TRANSPOSABLES A TOUS LES DOMAINES DES SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES:
Les outils intellectuels de l'historien s'appliquent à tous les sujets.
Bibliographie (recherche scientifique d'information)
Critique externe
Contexte historique
Analyse de documents (texte, image, film), commentaire composé
Exposé ou dissertation d'histoire (I, D, C)
Problématique
Rupture épistémologique (la vérité scientifique des historiens)
Historiographie (critique de la vérité des historiens).
Les techniques de l'historien doivent permettre de tenir un sujet sur la longueur, d'appréhender un sujet dans sa complexité et de bâtir un argument rationnel fondé sur des sources dûment critiquées.
(3) DISCOURS
L'histoire devrait nous permettre de poser la question des mythes, des préjugés, de la propagande, de l'idéologie, des tabous, de l'historiographie, de la vérité.
Remettre en chantier des habitudes confortables de penser.
Passer de l'émotion et des jugements à la compréhension.
Dépasser les représentations spontanées et les "connaissances générales" (au moins sur quelques sujets).
Apprendre à éviter l'anachronisme, le "présentisme".
Souvent les élèves se plaignent que l'histoire n'est pas L'HISTOIRE. Qu'il n'y a pas d'objectivité. Que telle vérité n'est pas vraie dans chaque cas. Que les historiens disent des choses contradictoires entre elles.
En effet, l'histoire (ce que racontent les manuels et les monographies) ne dit pas LA VERITE.
L'histoire, c'est plutôt un système de classement, ce sont des listes: liste des siècles, listes des rois, listes des régimes, listes des époques culturelles, liste des civilisations...
L'histoire --(ce que racontent les manuels et les monographies)-- c'est un classement et des méthodes. L'un et l'autre sont légitimés par l'université et la culture générale: on ne peut vérifier les compétences en histoire que par l'examen des méthodes, et, on ne peut se référer à l'histoire qu'en fonction de la manière traditionnelle de classer les milliards d'éléments dont elle se veut le récit.
Où est la vérité, dans ce cas?
La vérité, c'est à vous de la créer. La vérité, c'est le but de chaque historien, de chaque personne qui fait de l'histoire, de chaque étudiant en histoire. La vérité, c'est ce que l'on fait en histoire. En histoire, on essaie d'établir la vérité sur tel ou tel fait, sur telle ou telle époque.
Cette histoire que l'on critique --(ce que racontent les manuels et les monographies)-- c'est, à l'origine, une recherche de vérité. À nous de la parfaire.
(4) À QUOI ÇA SERT?
À penser. À parler. À écrire. À améliorer sa capacité à émettre une opinion, à juger, à décider.
À trouver quelques réponses à la question "Qu'est-ce que l'histoire?"
Cela sert à n'avoir pas peur de l'histoire.
II. QUESTIONS POUR UN CHAMPION
(1) CE QUE L'ON SAIT AU GYMNASE
(2) CE QUE L'ON VOUDRAIT SAVOIR
(1) CE QUE L'ON SAIT AU GYMNASE
Repères chronologiques
Les dates célèbres
En suivant les repères chronologiques
Préhistoire
Antiquité
Grèce et Rome
Etc.
Les personnages
Les pays
Les régions du monde (p.ex. l'Asie, l'Amérique)
Les guerres
Les "sagesses" (p. ex. que la connaissance de l'histoire préviendrait de futures catastrophes)
(2) CE QUE L'ON VOUDRAIT SAVOIR
À compléter
III. RÉPONSES ET EXEMPLES DES ÉLÈVES
2M4, le 15 décembre 2008 :
L’histoire permet, -- au-delà d’un développement de la culture générale --, de comprendre les mécanismes et les pensées qui ont contribué à façonner l’histoire dans laquelle nous grandissons. Les histoires s’imbriquent les unes les autres ; la plus récente ne tient que grâce aux précédentes. Il y a interdépendance. Fabio Gaffo.
L’histoire nous permet de comprendre le passé pour prévoir le futur. C’est l’enchaînement des événements passés qui définit le moment présent. Alexandre Guisan.
Pour certains grands philosophes tels que Hegel, l’Histoire est une religion. Géraldine Tagan.
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HISTOIRE Sz
GYMNASE CANTONAL DU BUGNON
gmslausanne
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